Si je l'ai réveillée le 24 octobre dernier pour le lui souhaiter en personne, j'ai oublié d'offrir mes voeux de très joyeux anniversaire à ma maman directement sur ce blogue... que je sais qu'elle consulte. Toutes mes excuses pour cet impair... je t'embrasse encore à distance, chère maman. Une belle et heureuse année à toi!
mardi 28 octobre 2008
mercredi 15 octobre 2008
Deux fois la même histoire
Deux films explorant le même thème à quelques semaines ou mois d'intervalles, c'est du déjà vu. Mais deux oeuvres écrites par un frère et une soeur racontant la même histoire à travers deux points de vue lancées à un peu moins de 5 mois d'intervalle... plutôt rare. Et ça se passe au Québec, en plus!
Dans C'est pas moi je le jure!, sorti à la fin septembre 2008 au Québec, le réalisateur Philippe Falardeau s'approprie deux romans autobiographiques de Bruno Hébert... frère d'Isabelle Hébert, scénariste de Maman est chez le coiffeur, long métrage de Léa Pool que les cinéphiles québécois ont pu apprécier en mai dernier. Dans ces 2 oeuvres, le frère et la soeur se souviennent avec émotions et un brin d'humour du tragique départ de leur mère, partie refaire sa vie en Europe au cours d'un été des années 1960. Le personnage de Léon Doré, dans C'est pas moi je le jure, comme la Alice de Maman est chez le coiffeur devront apprendre à vivre avec leur tristesse, profonde, beaucoup d'incompréhension, et le sentiment d'avoir été sacrifié sur l'autel d'une vie meilleure.
Moins d'effets... moins d'émotions
Philippe Falardeau a abordé son scénario avec beaucoup moins d'effets que Léa Pool:
- reconstitution plus approximative et moins soignée de la décennie 1960
- nombre réduit de personnages - dans Maman..., les enfants étaient nombreux et tous avaient un problème, à croire qu'on avait planté dans la même ville tous les sans amours du Québec de moins de 15 ans
- décor plus pesant et moins bucolique
- musique planante sans référence.
C'est pas moi je le jure m'a moins touché que son film jumeau. J'étais sorti de la projection de Maman est chez le coiffeur presque aussi renversé que les enfants abandonnés! Profondeur de jeu de Marianne Fortier? Émotion d'effets, provoquée par un appui de la musique aux situations? Film mieux ramassé et sans longueur? Je ne sais pas. Le troisième film de Falardeau tarde un peu à décoller, offre en Léon un personnage complexe et autodestructeur loin de notre réalité. Son histoire d'amour avec Léa séduit et émeut mais... ne bouleverse pas. Et on ne sait trop ce qui arrive au jeune homme à la fin du film.
Falardeau voyait en C'est pas moi je le jure! son film le plus commercial, grand public. J'ai néanmoins préféré ses oeuvres précédentes, La moitié gauche du frigo et Congorama.
Un film qui se déguste comme un bon vin
Allen répète avec Vicky, Christina... ce qu'il avait réussi avec l'un de ses films précédents, Match Point, filmé à Londres : donner de l'âme à une ville à travers une histoire qui se tient sans être inédite ou exceptionnelle, miser sur des comédiens attachants et convaincus (Scarlett Johansson, Rebecca Hall, Javier Bardem et Penélope Cruz) jouant avec bonheur la naïveté, la séduction, la névrose ou l'amoureuse souffrance, tout en semant ici et là quelques pistes de réflexion: renoncer à une vie déjà toute tracée d'avance par une série de principes pour "écouter son coeur" constitue-t-il un acte de foi ou un pied de nez à la facilité? peut-on s'écarter de la recherche d'un amour simple par un désir d'être différent, de ne pas s'abandonner aux clichés?
Vous ne vous casserez certainement pas la tête au visionnement des aventures des américaines Vicky et Christina, heureuses victimes d'un séducteur lors d'un été de bamboche et d'études à Barcelone. Vous y apprivoiserez plutôt avec bonheur quelques personnages sensuels de l'oeuvre: l'art, la guitare, la chaleur des soirées d'été... sans oublier la capitale catalane!
Barcelone : un personnage
Car Barcelone ne se contente pas d'incarner le décor d'histoires d'amour sans lendemain dans cette comédie romantique: elle EST l'un des personnages du film. Vicky, Christina, le peintre séducteur Juan Antonio et l'hystérique artiste Maria Helena m'ont presque convaincu de renoncer à la Turquie pour explorer le pays du flamenco. Comme L'Auberge espagnole de Cédric Klapisch, tiens.
Pourquoi Barcelone? Parce qu'on peut s'y baigner dans la Méditerranée et se gaver d'oeuvres architecturales fortes au cours de la même journée, démabuler dans les rues jusqu'à minuit au son de la musique, y faire la fête comme aller au musée. Sans doute comme dans bien des villes du monde... mais il en faut bien une qui fasse davantage battre notre coeur!
Dormir dans un cercueil
Parlant de voyage, jetez un oeil sur ce texte du journaliste de La Presse Philippe Mercure, qui a expérimenté les hôtels capsules japonais, minuscules dortoirs urbains qu'envahissent les hommes qui manquent leur train au terme de soirées de travail... ou de beuverie. Une initiative propre à la société japonaise, qui trouverait difficilement des clients en terre d'Amérique. En tout cas, je l'espère...
lundi 6 octobre 2008
Poulet portugais et automne urbain
Fin de semaine de découvertes que celle qui vient de se terminer.
Une bonne adresse gastronomique, d'abord, celle du restaurant Les Bossus, sympathique bistro français aux prix plus que raisonnables et à l'ambiance franchement agréable, du genre, on jase sans complexe et sans crainte de déranger le voisin tout en sifflant une bouteille de vin! J'y ai dégusté un excellent poulet portugais dont je ne pourrais vous décrire la recette, mais me suis surtout surpris à me délecter du boudin aux poires de N.
J'y retournerai sans faute pour une célébration quelconque. Vite un prétexte!
Le parc linéaire de la rivière Saint-Charles, ensuite, que je continue d'explorer avec CD en cet automne franchement coloré. Après le tronçon boulevard Wilfrid-Hamel-boulevard Chauveau, nous nous sommes aventurés cette fois de Chauveau à la chute Kabir-Kouba. La présence constante de la rivière et du son cristallin de ses rapides dans un décor de feuillus déjà teintés de roux, d'orangé, de jaune et de rouge plus prononcé, des sentiers aménagés mais tout de même accidentés, juste assez pour stimuler notre cardio, et quelques passerelles suspendues au-dessus de la rivière pour mieux l'admirer: la ballade se révèle à la fois contemplative et sportive.
Une carte est accessible en ligne, mais celle que je me suis procurée au Centre Info-Tourisme du Vieux-Québec me semble plus claire. La carte du parc est aussi distribuée dans les bureaux d'arrondissement. On y apprend où stationner sa voiture pour mieux arpenter le parc. En vélo, celui-ci se laisse explorer du bassin Louise à l'avenue Marie-de-l'Incarnation, toujours le long de cette rivière que le maire Jean-Paul L'Allier -dont on s'ennuie tant- à eu la sagesse de faire dépolluer, tout en coordonnant la renaturalisation de ses berges. Un succès.
Ces articles qui traînent... encore et encore
Je poursuis le "nettoyage" de mon bureau pour partager avec vous quelques bonnes adresses virtuelles portant sur les voyages.
Pour ne pas voyager seul
Changer d'air vous démange... mais l'absence de coexpéditionnaires vous cloue au sol? Voici 4 références Web pour les amateurs de voyage que la solitude ennuie (source: André Désiront, La Presse, 30 août 2008) :
- le site américain Travbuddy : si la perspective de voyager presque assurément avec un compagnon anglophone dans la vingtaine vous enchante
- le site français Voyages Célibataire : dont les membres appartiennent à divers groupes d'âge
- les groupes Bougex et Action-Passion , organismes québécois planifiant des activités -surtout des journées ou des fins de semaine de plein air- s'adressant particulièrement aux célibataires et organisant parfois des voyages.
Il y a encore Facebook, mais je ne me résous toujours pas à faire mon entrée sur ce réseau...
Faire son album de voyage en ligne
Mon amie NL m'a déjà vanté les vertus du logiciel Les Pros de la Photo, disponible dans les sites Internet de la plupart des chaînes de pharmacies, rappelle la journaliste Caroline Rodgers dans La Presse du 4 octobre. Le logiciel permet de concevoir un album -de son plus récent voyage, par exemple- qu'on passe récupérer une à 2 semaines après son envoi sur le site de son apothicaire favori. Deux formats sont proposés: le livre classique ou le carnet thématique boudiné aux airs de scrapbook.
Voilà qu'une entreprise québécoise a développé sa propre application, PhotoInPress. Celle-ci offre davantage de possibilités créatives que le produit des Pros de la Photo :
- 230 modèles de page contenant de 1 à 16 photos au lieu de 11 modèles logeant un maximum de 3 photos
- de l'espace pour du texte à volonté au lieu de se limiter à aux seuls titres
- plus grand choix d'arrière-plan des photos...
Moi, qui, un an plus tard, n'a pas encore terminé mon album de photos du Japon, rêvait d'un tel concept permettant de troquer le stylo qui tache et le plastique d'un album pour le bon vieux clavier.
Pour en savoir plus : http://www.livrephoto.ca/index_fr.html
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