samedi 29 novembre 2008

Soleil de novembre


Le vendredi 21 novembre dernier, un petit soleil de 7 livres presque 8 est venu éclairer ce mois de novembre qui en a bien besoin. Ma nièce et filleule Daphnée a vu le jour une semaine plus tôt que prévu et sans se laisser trop attendre à l'Hôtel-Dieu de Lévis, au grand dam de médecins et d'infirmières débordés, par une soirée plutôt achalandée au sein de l'unité mère-enfant! Magnifique petite boule quasi-silencieuse à l'abondant toupet que je me suis empressé de prendre lors de ma première visite le samedi suivant. Je suis objectif : il s'agit d'un bébé délicieusement attachant au teint bronzé de celle qui s'est joyeusement baignée dans une mer de pays chaud une semaine durant!

"Mononcle Raphaël"! m'ont lancé quelques amis et collègues lorsque je leur ai fait part de l'événement. Comment se sent-on quand on devient mononcle? On prend un bébé pour la première fois sans se faire prier, on craque pour des toutous en forme de panda au moment de payer le bouquet de fleurs qu'on souhaite offrir à la maman, on se débarrasse du coussin d'alaitement susceptible d'aider l'oncle à dorloter sa filleule naissante pour mieux la sentir sur soi et on lui chuchotte à l'oreille ce que les fées de nos contes de Disney devaient murmurer aux princesses à leur premier vol au-dessus du berceau...

Je m'attendais à être bouleversé, je suis plutôt heureux sans véritables élans de fébrilité, m'inquiétant un peu pour les parents quittant l'hôpital pour entreprendre une nouvelle vie à l'écart du temps qui régit le quotidien. Ils entrent dans une nouvelle dimension faite de boires, de dodos et de couches à changer! Et aussi de sourires furtifs qui, entre deux réveils, confortent la décision d'avoir donner la vie...

À la recherche de magie

Il y a des années où une forme de magie des fêtes me surprend en novembre, au détour des décorations sur la rue Cartier, des vitrines de Noël savamment élaborées de l'épicerie J.A. Moisan, sur la rue Saint-Jean, de chants ou d'airs connus entendus ici et là... Je me souviens de cette année 1994: en décembre, la chorale dont je faisais partie était allée animer une messe à l'occasion du réveillon de personnes démunies rassemblées par l'organisme L'Arbre de vie, à Rimouski. J'avais l'impression de semer un peu de cette magie de Noël qu'on galvaude tant dans les publicités, comme si elle pouvait s'acheter ou se maquiller.

Je n'ai jamais autant vécu cette magie que lorsque je chantais les joies et la nostalgie de cette fête au sein de chorales, lors de messes ou de concerts. Entre la frénésie des courses et le rythme effréné de préparation des repas de fête, il me semble que j'apportais réellement quelque chose aux gens, que je participais à un temps d'arrêt essentiel de réflexion sur le sens de la fête. Ou peut-être prenais-je tout simplement plaisir à chanter en choeur, quand ces fameuses 4 voix harmonisées nous surprennent au détour d'une clé de sol pour distiller l'harmonie!

Je me souviens aussi du film Réellement l'amour (Love Actually), le seul film de Noël qui m'ait jamais vraiment touché, avec ces histoires d'amour à plusieurs voix (amitié, famille, amour d'enfant, perdu ou enfin trouvé) jouées par de brillants comédiens (Emma Thompson, Hugh Grant, Colin Firth, etc.) et qui prenaient pour cadre le Londres d'avant Noël. J'étais sorti du cinéma le coeur léger alors qu'une neige romantique tombait paresseusement sur Québec, la totale!

Je continue d'aller à la messe le soir du réveillon et j'espère chaque année y trouver un je ne sais quoi qui me verra voir la fête autrement ou qui m'incitera à poser je ne sais trop quel geste. De la place de spectateur, les célébrations me semblent toujours froides et répétitives. Et la magie s'enfouit peut-être désormais sous ses parties de Docte Rat que l'on joue en famille avec beaucoup de plaisir ou sous les rassemblements des fêtes, tout simplement. Mais il me semble qu'il manque quelque chose...

Du merveilleux à l'écran?

Je pensais trouver un peu de cette magie de Noël dans le film Babine, du réalisateur Luc Picard, qui prenait l'affiche hier. Picarc confirme dans son 2e film qu'il possède un réel talent de metteur en scène : il a su créer, dans son oeuvre, avec peu de moyens, un décor fantastico-réaliste unique dans lequel les mots de Fred Pélerin se posent sans accrochage. La langue particulière du conteur passe le test de l'écran et les comédiens qui s'y frottent -Picard lui-même, Vincent-Guillaume Otis, Alexis Martin, Isabel Richer, Marie Brassard et bien d'autres- la déclament avec naturel, comme s'ils avaient toujours évolué dans ce village un peu étrange de Saint-Élie-de-Caxton perché en pleines montages au milieu de l'Ancien temps!

Seul nuage à l'horizon: bien écrit, le texte de Pélerin qui donne corps au film manque un peu de souffle et l'intrigue est prévisible. Si au moins l'histoire émouvait davantage... Il manque ce fameux "petit supplément d'âme" pour insuffler une réelle touche de merveilleux à ce village et à ses habitants pourtant bien pourvus en personnages insolites et en scènes du quotidien à l'écart des sentiers battus.

jeudi 20 novembre 2008

Réponse aux lecteurs


Merci à Seb pour ce commentaire fort apprécié et surtout, félicitations pour ce nouveau emploi à la hauteur de tes compétences que tu mérites tellement! Je te le dis, un jour nous ferons partie de la même équipe.


Célébrez comme il se doit cette heureuse nouvelle samedi -j'ai conseillé un souper aux Bossus à JC!- et si l'envie vous vient de proposer votre choix de texte lors de la pièce Regards-9 ce samedi, osez la Rencontre rapide, mise en scène Digestif!


En passant, N. a trouvé le moyen d'associer chacun des titres des 9 textes concoctés à leur auteur. Sauras-tu deviné le truc?


Bonne soirée!

lundi 17 novembre 2008

N. joue du Bach (bis)

Après un premier intermède musical publié ce printemps, N récidive avec la Fugue n° 7 en mi bémol majeur du 2e livre du Clavier bien tempéré de J.S. Bach.

Saviez-vous que les 2 épouses de J.S. Bach ont donné naissance à 20 enfants, dont seulement 10 ont survécu au-delà de l'âge de 5 ans? Malgré cette vie familiale mouvementée, Bach est l'auteur de l'une des oeuvres les plus vastes et les plus riches de toute l'histoire de la musique occidentale. Ça, c'est N. qui le dit...!

dimanche 16 novembre 2008

Réponse aux lecteurs


Merci à AG qui, à chacune de nos rencontres, me parle de ce blogue et me stimule dans l'écriture. Si j'ai parfois de la difficulté à m'y mettre, j'y trouve un réel bonheur. Et surtout, cours voir À l'ouest de Pluton!

Notes en bas de page


Un très joyeux anniversaire à mon amie GB qui, toute à son travail et à ses angoisses électorales, a à peine eu le temps de penser à sa fête... sinon pour déguster le désormais classique poulet général Tao de l'Élysée Mandarin!
Que les mois à venir soient plus sereins que cette période mouvementée et t'apportent tout le bonheur d'un voyage en Provence!

Novembre est définitivement propice au rattrapage littéraire


Le mois de novembre 2008 me semble particulièrement morose. Non pas en voie de provoquer chez moi une dépression saisonnière où l'urgence de m'asseoir sous une lampe solaire, loin de là, mais tout simplement... morose, entachant le paysage de sa grisaille jusqu'à transformer le beau en banal, le lumineux en chose commune.


Toute cette pluie et cette noirceur précoce, en plus de me faire rêver de neige abondante et de randonnée de ski de fond, mettent la table à de multiples séances de ce rattrapage littéraire amorcé durant mes vacances estivales. Ma tante D me suggérait en avril une "chronique" sur la trilogie Millénium de l'auteur Stieg Larsson : la voici!


Gâté par mes amis à ma fête, j'ai eu le bonheur de plonger dans la lecture du 1er volume de la collection au moment où le soleil déclinait. J'ai abordé le 2e à l'orée du changement d'heure... et l'ai conclu cette semaine, en pleine froidure!


Perplexe d'abord, au tome 2 je dévore!


Que dire d'abord de Millénium, sinon qu'il s'agit d'un magazine de gauche animé par 2 des héros de la saga soucieux d'alimenter le débat public. La revue publie des articles d'enquête sur des sujets lourds de conséquence. Soulignons le caractère particulièrement percutant de ces titres, tiens : si Les hommes qui n'aimaient pas les femmes ne révolutionne pas nécessairement le genre, La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette -en plus d'inspirer au journaliste Denis Lessard une analogie avec Mario Dumont- et La Reine dans le palais des courants d'air font plutôt dans l'inédit! Moi qui éprouvais tellement de difficultés à "titrer" mes articles quand je pratiquais le journalisme à la pige ne peut m'empêcher d'admirer l'audace de ceux de Larsson.


Le 1er volume de l'oeuvre m'a laissé perplexe sur l'immense succès remporté par la série. Certes documenté et d'actualité -l'auteur, journaliste de métier, y proposait une critique du capitalisme sauvage- Ces hommes... ne m'a pas entièrement convaincu sur la pertinence du succès mondial remporté par la saga.


En effet, l'intrigue tarde à se mettre en place et lorsque son rythme s'accélère, elle tient en haleine mais n'étonne pas un lecteur habitué à se frotter aux polars. Quelle différence entre l'oeuvre de Larsson et celle de son compatriote Henning Mankell, par exemple, quoique celle-ci peut-être particulièrement déprimante avec sa pluie incessante et les tourments de son inspecteur...


Millénium 1, sorte de miroir ou de réquisitoire contre la violence faite aux femmes, mettait en lumière au final des crimes extrêmement violents et j'avoue en avoir un peu marre de tout ce sadisme dans mes récentes lectures de romans policiers. Le caractère profondément suédois de Ces hommes... -énumération de villes ou d'entreprises du pays d'Ikea ou de quartiers de sa capitale, Stockholm- m'a aussi surpris et a confirmé non seulement la pertinence de la mise sur pied d'un circuit consacré à Millénium dans la capitale suédoise mais aussi que Stieg Larsson s'inspirait largement de son univers et de celui de ses concitoyens, à l'opposé de J.K. Rowling, par exemple, dont le décor des aventures d'Harry Potter, quoique davantage britannique, adhérait à des fantasmes ou à un imaginaire universel.


Dans le 2e tome de sa trilogie, Larsson, tout en proposant une enquête policière plus classique -que voulez-vous, je suis parfois extrêmement conservateur- avec inspecteurs et leurs bibittes personnelles, articule son intrigue autour du fascinant personnage de Lisbeth Salander. Celle-ci se veut la Robin accidentelle du Batman Mikael Blomkvist, journaliste économique frondeur, ambitieux et séducteur plus conventionnel que sa comparse. En nous plongeant dans le passé de la jeune pirate informatique, l'auteur fait mouche : la trame du roman est passionnante et solide et le personnage définitivement plus consistant que dans le 1er tome. J'ai aussi compris que l'écrivain avait définitivement besoin d'un tome 1 pour bien camper l'histoire du 2e. Et me voilà déjà accroché au 3e tome...


Bien content de ne pas avoir à le laisser de côté pour profiter des belles et chaudes soirées de juillet!


Et pour sortir du douillet cocon...


Quelques sorties cuturelles en vrac pour pimenter ce morne moment de l'année.


À Québec, jusqu'au 22 novembre, la pièce de théâtre Regards-9, au Théâtre de la Bordée, un exercice à la fois jouissif pour le spectateur et extrêmement exigeant pour les 6 comédiens.


Le théâtre a commandé 9 courtes pièces sur Québec à 9 auteurs de la capitale -Robert Lepage et Anne-Marie Olivier, entre autres- ou d'ailleurs sur le thème de la rencontre, thème des célébrations du 400e anniversaire. Chaque texte comporte 2 mises en scène. Tout au long du spectacle, le maître de cérémonie demande à un membre du public de choisir une pièce -sur un total de 7- et une des 2 mises en scène. Les comédiens,. visiblement nerveux, disposent d'une seule minute pour aménager le décor, enfiler leur costume... et mettre la main sur leur première réplique! Chaque soir donne lieu à un nouveau spectacle. Les textes sont inégaux mais certains, donc celui d'Alexis Martin, sont savoureux. Demandez la Rencontre fantastique!


Génie ou superficiel?


À Montréal, jusqu'au 18 janvier 2009 au Musée des Beaux-Arts, l'exposition Warhol Live, sur cet artiste touche-à-tout qui émerge à la fin des années 1960 comme un maître du métissage et de la culture pop. L'expo explore l'influence de la musique et de la danse sur l'oeuvre d'Andy Warhol, qui a signé une cinquantaine de pochettes de disques en plus de peindre ces fameux portraits colorés un peu naïfs de John Lennon et de plusieurs artistes, ainsi que des bouteilles de coke et des boîtes de soupes Campbell. Mise en scène efficace, beaucoup de couleurs et d'ambiance, mais 1 question : sinon que d'encourager le mélange des disciplines, quelle a été la véritable contribution artistique d'Andy Warhol? Il m'est apparu un peu superficiel...


Un film, enfin, Le mariage de Rachel (Rachel getting maried), le récit d'une ex-junkie, Kym, quittant sa cure pour assister au mariage de sa soeur. À peine remise sur pied, elle fait face à la surprotection des membres de sa famille mais surtout à la profonde amertume de sa soeur Rachel que la "maladie" de Kym a souvent reléguée au second rang dans une famille marquée par un drame terrible. Un film dur, fort bien interprété, mais qui ne tombe pas dans le mélodrame. Et il y a le mariage, secondaire, mais à l'opposé des cérémonies qu'on nous présente habituellement au cinéma ou à la télé! Place à la musique hawaïenne et à la marche nuptiale rock!


samedi 1 novembre 2008

Mon film de l'année


Mon film de l'année est québécois et a été tourné avec un budget de 15 000 $ à Loretteville, en banlieue de Québec, par 2 réalisateurs de mon âge.

Il possède l'authenticité de Junior, un documentaire québécois sur le hockey, mais il s'agit pourtant d'un film de fiction.

C'est un film sur les adolescents qui évite l'histoire de la fille-artistie-introvertie qui tombe en amour avec le joueur de football-king de l'école ou du nerds-collectionneur de papillons que remarque enfin la blonde fille de riche. Ou encore la trame déprimante de certains films d'ados construits sur fond des "tragédies" de l'adolescence : suicide, décrochage, anorexie, avortement, conduisant à l'inévitable rédemption.

Mon film de l'année porte un titre original : À l'ouest de Pluton. Et il m'a fait rire, m'a touché et surtout ébranlé comme il y a longtemps que le cinéma ne l'avait pas fait...

Authenticité

Réalisé par Myriam Verreault et Henry Bernadet -dont l'ex-professeure, la cinéaste Micheline Lanctôt, louait récemment le talent à l'émission de radio Christiane Charette, talent est un euphémisme-, À l'ouest de Pluton raconte une journée dans la vie d'un groupe d'adolescents d'une ville de banlieue. Pas la banlieue de Beautés désespérées, de Vice caché, de Beauté américaine ou de L'âge des ténèbres, là! La vraie banlieue, avec ses bungalows des années 1950 à 1980 d'avant les immenses constructions sévères à 2 garages, dans les rues desquelles on fait du skate, se promènent les bus scolaires et se déplace paresseusement le camion ramassant les bacs de recyclage le lundi matin.

Une journée dans la vie d'adolescents, donc, filmée comme un documentaire... mais pourtant pure fiction, avec des comédiens!! J'ai encore peine à y croire tellement ces jeunes incarnant des jeunes sont géniaux et tellement il se dégage de ce film une puissante authenticité -et je pèse mes mots :

  • Authenticité des comédiens : jamais je n'ai vu dans un film autant de jeunes acteurs de qualité: enfin des adolescents joués avec un naturel désarmant par des adolescents. Oubliez Watatatow, Ramdam et Kif Kif!
Est-ce parce qu'ils ont participé à définir les situations du film ou parce que les dialogues sont improvisés qu'ils jouent avec autant de sincérité??? Est-ce parce que cette histoire qui pourrait être leur propre vie les a rejoints au point de leur faire oublier la caméra? Que d'autres réalisateurs les recrutent au plus vite en tout cas au lieu de miser sur la carrière d'Alexandre Despaties...
  • Authencité des situations : les premières minutes m'ont littéralement catapulté dans mon adolescence. Les exposés oraux en français qui nous stressaient tant, mon passé de "militant" pour Amnistie internationale et ces heures de dîner à faire signer des pétitions pour des prisonniers politiques de Birmanie ou de Chine, les casiers, les pauses de 15 minutes entre les cours, les "petits" drames et les grands questionnements...
Je pourrais aussi mentionner l'authencité du décor et des dialogues auxquelles s'ajoutent d'autres grandes qualités de réalisation et des flashs géniaux, dont celui de camper les personnages dès le début du film par ce fameux exposé oral sur leur passion.

Drôle à souhait -pour nous-, cette épreuve -pour eux- nous permet d'appréhender les personnages et de s'y attacher. Car on s'attache profondément à ces adolescents, malgré leurs mauvais coups : ils sont spontanés, brillants dans leur discussion -sur la situation politique du Québec, la situation internationale, la réincarnation et la morte et touchant dans leurs angoisses ou leur mal-être.

Sa première fois dans un aréna

À l'ouest de Pluton donne naissance à plusieurs personnages forts...
  • Émilie, dont le party qu'elle organise pour se faire aimer dégénère, dans sa maison comme dans son âme, et accentue davantage sa solitude
  • Son frère violent avec elle mais dont on comprend plus tard la douleur
  • Jérôme, que son amour pour Kim rend taciturne et qui ne sait comment l'exprimer
Et de nombreuses scènes troublantes, dont celle mettant en scène Kim qui succombe pour un gars de la gang désireux d'aller plus loin que les baisers...

"J'ai un condom, ça adonne ben, hein?"
"He... J'sais pas là..."
"Quoi? T'as jamais fait ça?"
"Non, pas vraiment..."
"Tu vas voir, ça va bien se passer..."

Et Kim fait l'amour pour la première fois, sans trop le vouloir, dans un vestiaire d'aréna, avec un gars qui n'a pas l'intention de la revoir et qui met rapidement fin au romantisme après avoir obtenu satisfaction. C'est vraiment triste...

Je souhaiterais tellement que ce film soit vu, et qu'il soit vu particulièrement dans les écoles, pour que les adolescents se reconnaissent au cinéma, réalisent que le cinéma québécois a de quoi leur apprendre et surtout, qu'ils se félicitent de leurs bons coups, reconnaissent leurs travers... et apprennent à prévenir les quelques erreurs jalonnant évidemment le tumultueux parcours de l'adolescence!

Oui, c'est vraiment bon d'être ébranlé au cinéma... surtout quand ça se passe à côté de chez nous!