samedi 24 avril 2010

Rattrapage Web 2.0


Quelques nuits courtes m'ont permis la semaine et la fin de semaine passées de créer
  • ma page Facebook: j'ADORE ce médium!!!
  • ma page Facebook au bureau: outil de veille absolument génial qui me permet également de suivre plusieurs députés -j'évaluerais au quart environ la proportion de nos élus québécois qui sont sur ce réseau social- et d'informer mes "amis" sur tout nouveau contenu publié sur le site de l'Assemblée
  • mon compte Twitter: la période de questions en tweets, c'est comme si on y était!
  • mon compte Delicious, un outil d'étiquetage d'hyperliens extrêmement bien fait.
Merci à PP et à la conférence Webéducation du gouvernement du Québec sur l'utilisation des réseaux sociaux dans un contexte professionnel de communication pour cette initiation en accélérée aux réseaux sociaux.

J'aime.

Superhéros 2.0


À l'heure du Web 2.0, les superhéros communiquent entre eux par iPhone, se donnent rendez-vous sur My Space, s'orientent à l'aide d'un GPS et voient leurs exploits diffusés en direct sur You Tube grâce aux téléphones portables de leurs fans. Bienvenue dans l'univers de Kick-Ass, pur divertissement "tarantinesque", dans lequel la trame classique des films de superhéros embrasse le politiquement incorrect.

Film tout aussi inclassable que surprenant, ce Kick-Ass, du réalisateur Matthew Vaughn. Comédie noire teintée de "gore" et de scènes violentes parfois à la limite du soutenable, film d'action, de combats et de cascades, bande dessinée sur grand écran? Évidemment tout cela à la fois.

De zéro à héros

Dave Lizewski, adolescent mal dans sa peau, pas rejeté mais tout de même taxé, rêve de devenir superhéros pour devenir quelqu'un. Dans cette New-York anonyme filmée toute en hauteur comme dans les plus récents Batman, Dave présente des ressemblances troublantes avec le Peter Parker de Spiderman :

  • orphelin de mère -elle n'a "malheureusement" pas été assassinée, comme celle de Bruno Wayne, mais a plutôt succombé "bêtement" à un anévrisme au cerveau, c'est Dave qui le dit
  • habitant un quartier de banlieue peu nanti
  • amoureux de son inaccessible voisine de casier
l'adolescent perdu tente de gagner l'amitié du fils de riche solitaire négligé par son père, Frank d'Amico, un mafieux de la pire espèce.

Beaucoup de politiquement incorrect

Dans sa quête de justice, celui qui va devenir Kick-Ass voit son destin entremêlé à celui de 2 autres "faux" superhéros, Hit-Girl et Big Daddy -surprenant Nicolas Cage-, assoiffés de vengeance à l'égard de d'Amico, responsable de la mort de leur épouse et mère. Démarre alors une histoire à la fois sombre et lumineuse, dans laquelle le réalisateur évite tous les clichés de films de superhéros, s'en moque même, pour flirter avec un politiquement incorrect parfois dérangeant:

  • superhéros sans pouvoir
  • fillette de 11 ans "dressée" pour devenir une machine à tuer
  • quiproquo sur l'orientation sexuelle du héros du côté de sa fiancée qui rêve tellement d'un meilleur ami gai.
L'individualisme à l'heure de You Tube

L'oeuvre de Vaughn pose aussi un regard froid et lucide sur l'individualisme et le voyeurisme de la fameuse société 2.0, celle où on s'empresse de filmer et de photographier sur son portable des scènes violentes plutôt que d'intervenir, celle où la télévision refuse de présenter une vidéo extrêmement dure... tout en encourageant son public à aller voir la suite sur Internet.

Attention! On ne meurt pas toujours de belle façon dans Kick-Ass et le sang y gicle et pisse sans retenu. Malfrats broyés par une déchiqueteuse de voitures ou explosant dans un four à micro-ondes industriel, héros frappés à coup de bâton de baseball, quasi torturés... pas toujours facile à visionner, ce Kick-Ass. Mais chapeau à sa direction artistique, qui emprunte énormément à l'univers du réalisateur Quentin Tarantino : discussions tendues à l'extrême qui se terminent en bain de sang, esthétique à la limite du kitsch, trouvailles musicales parfois en total désharmonie avec les scènes qu'elles accompagnent.

Kick-Ass porte toutefois sa propre signature, celle d'un réalisateur et d'un scénariste vraiment talentueux. Dans un rôle difficile et exigeant physiquement s'apparentant à la mariée justicière des Kill Bill 1 et 2, Chloë Grace Moretz (Hit-Girl) "accote" sans peine la prestation de Uma Thurman, la muse de Tarantino: cette Chloë est fantastique.

Sorti de nulle part mais à découvrir, ce Kick-Ass, si quelques scènes "gore" ne vous dégoûtent pas trop.

Pour public averti.

P.S.: Vous êtes un fan de Tarantino? Il est encore temps de voir au cinéma Inglorious Basterds, petit bijou de film -quoique cette expression de "madame" convienne difficilement au réalisateur de Pulp Fiction...-, notamment lors de l'événement Zoom sur... Quentin Tarantino, au cinéma Le Clap de Québec.

mardi 13 avril 2010

Belles soeurs à Québec

Le Carrefour international de théâtre de Québec a réussi un coup de maître cette année, celui de mettre la main sur le spectacle Belles soeurs, comédie musicale adaptée de la pièce de théâtre de Michel Tremblay, qui fait un tabac en ce moment à Montréal. La pièce sera présentée à Québec le mardi 25 mai: ML et DB, N et moi allons essayer d'obtenir des billets pour la représentation dans la capitale, sinon on se fait signe pour Joliette cet été.

Présenté du 25 mai au 12 juin, le Carrefour offre aussi un défi de taille aux amateurs de théâtre, la trilogie Le Sang des promesses, 3 pièces, 12 heures au total, au son des mots percutants de l'auteur et metteur en scène Wajdi Mouawad. J'ai déjà vu Forêts, une des pièces qui m'a le plus marqué par son histoire épique sur plusieurs générations. Je me promets d'être au Grand Théâtre le 12 juin pour découvrir Incendies et Littoral.

Autre spectacle qui promet, gratuit celui-là, ambulant en plus, le parcours théâtral
Où vas-tu quand tu dors en marchant, escapade en multiples tableaux en Haute ville et dans le quartier Saint-Roch sous la conduite du metteur en scène Frédéric Dubois.

Nous sommes chanceux de compter sur un festival de théâtre d'une telle qualité.