Depuis le 1er avril dernier, je mesure tout le sens de l’expression « prendre possession ». Comme l’a si bien souligné ma mère en bleu et en majuscules dans son plus récent courriel, nous avons ce jour-là rallié la confrérie des propriétaires, avec « tous les bénéfices et les soucis » que cela implique!
Rassurez-vous –et rassurons-nous aussi en cette période durant laquelle chaque clou mal vissé provoque une crise d’angoisse-, je profite pour l’instant uniquement des bénéfices.
Car si la première visite de la maison dans les minutes ayant suivi l’officialisation de notre « prise de possession » chez le notaire m’a barbouillé l’estomac –il va falloir que nous prenions soin de tout ça??-, j’apprends depuis à apprivoiser, puis à apprécier et à profiter de chaque détail de cette maison jadis inconnue qui nous accueillera en ses murs centenaires le 25 avril (voir la vidéo ci-dessous pour une visite guidée exclusive! Dans mon quartier favori, en plus, celui du Faubourg Saint-Jean-Baptiste à Québec, à quelques mètres d’une des rues les plus animées et les plus diversifiées de la capitale, la rue Saint-Jean.
Pourquoi je découvre toute la portée de l’expression « prendre possession »? « Parce que je ne vois plus mes moulures de la même manière », chanterait avec mélancolie Jean-Pierre Ferland.
Quand on entre pour la première fois dans un appartement, on se dit qu’on va changer la couleur des murs, mais on se fout un peu de la latte de plancher abîmée, de la porte d’armoire qui coince ou du balcon dont la peinture s’écaille. « Chez moi », chaque latte qui retrousse, chaque porte d’armoire qui se plaint ou chaque écaille de peinture qui annonce d'exigeantes retouches m’appartient!!!
Comment vais-je résoudre tous ces problèmes plombiers, menuisiers, jardiniers, électriques qui ponctuent le quotidien du propriétaire type, moi qui manie le marteau aussi bien qu’un tuba?Et puis je songe à tous ces gens qui ne possèdent même pas de toit et je relativise mes problèmes de choix de couleurs et de placards mal isolés. De beaux problèmes en fait!
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