Mardi, je me présentais sur Facebook comme le seul être humain que la prestation de Arcade Fire sur les Plaines d'Abraham lundi soir dernier avait laissé plutôt indifférent. Le show du groupe de rock indépendant montréalais s'annonçait pourtant comme mon "highlight" du Festival d'été de Québec, moi qui apprécie leur musique et qui me voyait déjà bondir sur les fameux "Ouououououou" de Neighborhood # 1 (Tunnels).
J'ai compris ma déception en comparant la prestation à celle du chanteur québécois Yann Perreau vu dimanche au FEQ.
J'aime les shows dans lesquels les artistes revisitent leurs chansons, étirent leurs pièces, les enrichissent de nouveaux arrangements ou d'instruments inédits. Arcade Fire, avec une énergie endiablée qu'il faut souligner, a plutôt réinterprété tels quels les extraits de ses 2 albums, nous offrant quand même de prometteuses nouvelles chanson.
De plus, mes meilleurs souvenirs du Festival -Indochine l'an dernier, Zebda il y a de cela plus de 10 ans, Stefie Shock, les Rita Mitsouko...- mettent en scène des chanteurs ou des groupes extrêmement extravertis, qui communiquent beaucoup avec le public, se déhanchent jusqu'à suer toute l'eau de leurs corps et offrent une personnalité chaleureuse. Win Butler, le chanteur principal d'Arcade Fire, vit plutôt ses émotions "par en-dedans". Peu d'excès, sinon un total investissement dans sa musique.
Devant une foule extrêmement homogène de 18-35 portant t-shirt de grandes marques, espadrilles hip, bermudas aux genoux et cheveux soignés, bobo chic ou grano étudié, comme l'ont si bien noté N et GB, Win Butler, Régine Chassagne et leur bande ont offert un spectacle solide, illuminé par de magnifiques projections vidéo sur grand écran. L'ordre des pièces était soigneusement choisi et le public, enthousiaste... sauf moi!
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