Dépêchée à New-York cette semaine pour couvrir les inteminables primaires américaines et leur super mardi, la journaliste Marie-Claude Lortie proposait vendredi dans sa chronique une interprétation pour le moins... originale de la lutte opposant Hillary Clinton à Barack Obama pour l'obtention de l'investiture du Parti démocrate.
Comparant l'ex-première dame des États-Unis à une mère de famille, Lortie déclare en début de texte que l'équipe Clinton a dû vivre bien des frustrations au lendemain de ce qu'on a appelé le mardi tsunami: "Vous savez comment les mères de famille aiment que ça soit «faittt». Eh bien! ce n'est pas faittt" encore, cette course au titre si convoité.
Si la sénatrice de New-York remporte la bataille, elle devra une fière chandelle aux femmes âgées de 35 ans et plus, à toutes ces mères de famille, croit Lortie. Pourquoi?
"Ce qu'elles voient [en Clinton, ces femmes], c'est le stéréotype de la mère de famille qui règle à coeur de jour les problèmes de la maison, la ramasseuse de dégâts des autres capable de faire six choses en même temps. Pour elles, Hillary c'est celle qui va finalement faire le ménage à Washington."
"Obama, en revanche, est le papa sympathique, celui qui se roule à terre avec les enfants, qui est toujours prêt à aller jouer au parc et à rêver avec eux en observant les étoiles et les papillons."
"Regarder Hillary et Barack faire campagne l'un contre l'autre, c'est comme assister à la bonne vieille dialectique matrimoniale. Voulez-vous voter pour celle qui paie les factures et s'assure que les lits et la vaisselle soient toujours faits? Ou pour celui qui joue dehors? Le problème, c'est qu'on sait tous que pour bien fonctionner, une famille a besoin des deux."
Voilà qui ramène la course ultramédiatisée sur un terrain on ne peut plus concret...!
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