samedi 2 février 2008

Cinq films, quatre semaines, un défi

La course contre la montre est amorcée.

Pour la première fois de ma jeune existence ou presque, je veux réussir à voir tous les finalistes au titre de l’Oscar du meilleur film avant que l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences n’en couronne qu’un seul, le 24 février prochain. Suivez ce marathon cinématographique par l’intermédiaire des prochains billets.

Une parenthèse pour me réjouir du fait que la prestigieuse Académie n’ait pas retenu L’âge des ténèbres du québécois Denys Arcand parmi les rangs des finalistes à l’Oscar du meilleur film étranger (voir billet Pas du même avis que l’Académie). Arcand avait cuisiné des dialogues savoureux pour son Déclin de l’empire américain. Sa plus récente production n’était pas, selon moi, à la hauteur de son talent, mais le reflet peu invitant de son cynisme.

Une deuxième parenthèse pour souligner la sélection de Persepolis parmi les meilleurs films d’animation. L’emportera-t-il sur Ratatouille? On ne peut pas accuser l’Académie de sélectionner des films issus du même moule, en tout cas!

Expiation (Joe Wright): La fin qui ne vient jamais

Passons rapidement sur Expiation (Atonement), dont la fin, pourtant tout sauf conventionnelle pour un drame classique du genre, m’a tout autant surpris que déçu.

Drame bien filmé, notamment dans la première partie se déroulant au cœur d’un manoir anglais, propriété d’une famille noble qu’on devine sur le déclin, au début des années 1930. Soigneusement reconstituées, les pièces et les jardins sont témoins d’un drame impliquant deux sœurs et un employé de la maison dont les enjeux nous échappent, présentés de divers points de vue.

Puis, la guerre éclate : la vie des protagonistes bascule. Tantôt sur le front, témoin de l’attente désespérée de soldats anglais blessés et à moitié fous sur les côtes françaises, au lendemain de la conquête allemande de juin 1940, noyant leur douleur en attendant que leur armée daigne les rapatrier. Tantôt à Londres, où les deux sœurs échappent à leur destin en s’engageant comme infirmières dans l’armée pour soigner ces militaires dont on a fauché la jeunesse. Le drame va-t-il échouer sur un de ces lits d’hôpital?

Le générique final? Ben voyons donc! Il y en avait pour au moins une heure encore à dénouer les fils de l’intrigue!

Ah, je ne me savais pas si romantique et désireux de voir un film se conclure par de grandes embrassades ou des sanglots bien sentis…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Eh Eh, Beau défi !

Je vais essayer de suivre, mais je ne pense pas en avoir le temps avec un bébé...

J'ai vu "Juno" au moins. C'est bien mais ce n'est pas un candidat à tout épreuve. Attendons de voir les autres.

Habituellement je vois ces films après la cérémonie, du moins ceux qui sont "trouvables" car c'est pas toujours facile. Par exemple "Little Miss Sunshine" l'année dernière, c'était difficile pour un film indépendant...

Je vais m'informer pour le cinéma avec bébé (le matin), Si Romance apprécie l'expérience, je devrait pouvoir me les taper !

Bonne chance dans ton défi !