samedi 31 mai 2008

Ces articles qui traînent



Sur mon bureau traînent depuis des semaines quelques références que je souhaite partager avec vous; je m’exécute entre une pose de base de lit et une épicerie!

Des Parisiens se font guides

Promis, la prochaine fois que je passe par Paris, je profite du programme de visites guidées gratuites offertes par Parisien d’un jour. L’objectif des guides bénévoles de cette association? « Permettre aux touristes de passage dans la Ville lumière d’entrer en contact avec d’authentiques Parisiens qui leur font découvrir petites places provinciales, passages presque secrets et lieux historiques hors des sentiers battus » (Louise Gaboury, La Presse, 22 mars 2008).

On peut participer à de telles visites toute l’année : le programme des lieux proposés varie toutefois en fonction du jour de la visite et de la disponibilité de ces bénévoles passionnés dont la seule aspiration semble être de partager l’amour de leur ville. Fait à noter, les groupes sont limités à six participants, ce qui favorise sans doute l’échange et l’interaction.

Les guides n’acceptent pas de pourboire mais on peut offrir un don à leur association ou, pourquoi pas, un petit cadeau du Québec! Lors d’un de mes voyages en France, il y a déjà 10 ans, les bonbons à l’érable avaient fait fureur… auprès d’une jeune clientèle cependant!

L’association Parisien d’un jour est affiliée au réseau Greeters regroupant une dizaine d’associations du même genre à New-York, Chigaco, Melbourne (en Australie), Buenos Aires, etc. On s’inscrit aux visites entre une et deux semaines à l’avance, par l’intermédiaire d’un formulaire accessible dans le site de l’association. www.parisgreeter.org/.

Des couches bio pour les dégâts de bébé

Je voue une admiration profonde à mes amis jeunes parents NL, JSA, EL et MCL écologistes jusque dans le choix des dessous de leurs fistons, eux qui ont opté pour des couches lavables plutôt que jetables… Ils font partie des 15% de Canadiens préférant les couches de coton aux couches vite expédiées à la poubelle. Avantage notable des couches « réutilisables » : « cette couche rend l’apprentissage de la propreté plus facile, parce que les tout-petits sentent plus facilement qu’elle est mouillée ». (Caroline Rodgers, La Presse, 27 avril 2008).

L'avènement des couches biodégradables Moltex, non blanchies au chlore et fabriquées à l’aide d’un mélange d’ouate de cellulose et de pulpe de bois, bref, des couches "vertes" pourraient simplifier le dilemme de nombreux parents. On les trouverait déjà dans certaines pharmacies et commerces écolos du Québec.

Selon Caroline Rodgers, les couches jetables constitueraient une véritable plaie pour l’environnement :

  • Au Canada, 4 millions de couches prendraient chaque jour le chemin de la poubelle.
  • La période de décomposition des dites couches jetables dans les dépotoirs s'étirerait jusqu’à 500 ans
  • Et, dixit madame Rodgers, « pour un seul enfant, jusqu’à ce qu’il soit propre, on doit sacrifier 4,5 arbres et 25 kg de plastique obtenus grâce à 65kg de pétrole. »

Je ne suis pas convaincu, cependant, que ces statistiques percutantes me persuaderaient de laver les couches souillées par mes rejetons, tout adorables qu'ils soient...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Nous avons en notre possesion ce genre de couches et nous avions vraiment la volonté de les utiliser jusqu'au bout...

Mais nous avons dû renoncer après quelques semaines car R. Avait les fesses à vif et ça ne guérissait jamais.

Nous avons réessayé plus tard avec les mêmes résultats pour finalement renoncer et y aller avec les couches jetables.

Les pubs et articles vantant les mérites des couches lavables ne mentionnent jamais cet inconvénient majeur qui pourtant est bien réel car nous ne sommes pas les seuls à l'avoir vécu !

Celle qui nous a vendu les couches a renoncé pour les mêmes raisons et une amie a connu le même dénouement !

Anonyme a dit…

tres interessant, merci