Que retenir de cette année du 400e anniversaire de Québec au cours de laquelle les gens de la capitale ont repris confiance en eux-mêmes, comme l'a claironné notre maire hyperactif? Qu'effectivement, je pense, les gens de Québec ont repris confiance en eux-mêmes, en leurs moyens, en leurs talents, et qu'ils se sont découverts le goût de participer... et de réapprivoiser leur centre-ville par la même occasion!
Certes, les propos entendus au coeur des foules assistant aux divers événements n'étaient pas toujours des modèles de classe et plusieurs spectateurs bougonnant oubliaient parfois qu'ils assistaient à une activité gratuite... Mais nous avons été nombreux à ranger notre scepticisme dans le garde-robe de cèdre pour nous laisser aller à l'admiration et à la contemplation, notamment lors du grandiose feu d'artifices du 3 juillet.
Que retenir encore de ce 4e centenaire? Que ce n'est pas nécessairement dans les activités les plus spectaculaires que j'ai pris mon pied!
- J'étais complètement crevé par ma journée d'attente debout quand Paul McCartney nous a salué de son "Bonjour toute la gang".
- Le spectacle de Céline Dion, à l'exception de l'émouvant "Un peu plus haut, un peu plus loin" en duo avec Ginette Reno... et du numéro du Clan Dion (oui, oui!!), était somme toute assez ennuyant.
- J'ai raté "Le chemin qui marche", spectacle techno haut en couleurs présenté à la baie de Beauport que je n'ai toujours pas visitée.
- Le spectacle multimédia Kiugwe, concocté par des gens plein de talents de Wendake, s'est révélé extrêmement décevant par sa mise en scène mal ficelée et redondante. Une longue soirée froide de septembre!
Ce que je retiens du 400e donc?
- La beauté et le pouvoir d'évocation des images du Moulin de Robert Lepage.
- La visite du voilier fançais Le Belem.
- Les 2 ou 3 bouteilles de vin dégustées dans un décor de La Rochelle sur la terrasse du Bistro SAQ dans un Vieux-port réaménagé.
- L'animation de rue de l'Espace 400e, audacieuse et rarement banale.
- L'interprétation de L'Ours, du groupe Tricot Machine, à la Grande Place de l'Espace 400e, tour de chant jouissif auquel s'est joint une fanfare et la mascotte Badaboum se déhanchant sous une pluie de confitis.
- Ma première exploration de la promenade Samuel-de-Champlain par une journée de soleil -oui, il y en a eue!- cet été.
- Un des rares articles du quotidien montréalais La Presse traitant du 400e et se pâmant littéralement sur la capitale en la comparant en une métropole tristounette, sans projet et malpropre.
De courtes ballades, de petits clins d'oeil, sans flaflas, dans une ville ravissante qui, au lendemain du spectacle de PaulMcCartney, s'est réveillée le sourire aux lèvres et le torse bombé.
Pour relire mes billets sur le 400e anniversaire de Québec, cliquer sur le libellé 400e dans la colonne de droite de ce blogue.
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